Le monde de James Matthew Barrie


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Cartographie du pays barrien


Dieu nous a donné la mémoire afin que nous ayons des roses en décembre. ***

Un jour de pluie, crasseux d'ennui, j'ai découvert que, derrière le fascinant (et complexe) personnage de Peter Pan, existait un homme non moins merveilleux et fascinant que sa créature, James Matthew Barrie. Violent coup de foudre entre lui et moi – sans appel. Je décidai de lui consacrer le meilleur de mon être. Mais Peter Pan ne fut pas celui qui nous présenta.

Si Jimmy (avec qui je prends des libertés) s'était contenté de n'être que le porteur du rêve de Never (Never Never) Land et de ses habitants, tout cela aurait été déjà beaucoup, mais Barrie fut infiniment plus. Peter Pan l'a dévoré et presque tout le monde, surtout en France où il est diablement méconnu, a oublié (mais qui parmi ces coeurs durs l'a jamais su ?) qu'Anon (son pseudonyme un peu forcé, lorsqu'il débuta sa carrière dans le monde des Lettres) était un formidable dramaturge et romancier. Avis aux éditeurs français qui feraient bien de proposer des traductions de ses magnifiques oeuvres. En attendant, j'escompte vous offrir les miennes, ici et / ou en librairie !


Actes Sud

Sa vie de célibataire excentrique (bien qu'il fût marié un temps) et d'enfant inachevé, il n'a cessé de l'écrire dans chacun de ses textes. L'un des plus beaux, à mes yeux, est Le Petit Oiseau blanc, dont j'ai entrepris de proposer sur ce site une analyse ; il est sorti en librairie en 2006, dans ma traduction (et proposé dans une nouvelle édition revue et augmentée en 2013). En juin 2010, Actes Sud a publié ma traduction de Margaret Ogilvy, qui est un chef-d'oeuvre (je pèse mes mots !) inconnu. En 2012, ce fut le tour d'Adieu, Miss Julie Logan, toujours chez Actes Sud. Mary Rose apparaît en 2014 dans les librairies. D'autres traductions et travaux barriens verront bientôt le jour, eux aussi... Mais revenons-en au Petit Oiseau blanc, dont j'ai écrit une adaptation pour la scène entre-temps...
Seule une partie du Petit Oiseau blanc, roman délicieux et étrange, avait été traduite en France, sous le titre Peter Pan dans les jardins de Kensington (disponible jadis aux Editions Corentin, avec les illustrations tronquées d'Arthur Rackham ; aujourd'hui, le livre est publié aux Editions Terre de Brume dans ma traduction annotée, agrémentée d'une longue postface). C'est là qu'apparaît, pour la première fois, Peter Pan. Mais j'ose dire que ce n'est pas le personnage le plus intéressant de l'histoire. Je lui préfère mille fois le mélancolique Capitaine W— ou bien Mary A—. Afin de déterminer si j'ai raison, vous n'avez qu'une seule solution désormais : lire ce roman !
Le style de Barrie est à l'image de sa vie : plein d'humour, de tendresse et de cruauté.
George Bernard Shaw eut ce mot ultime pour le définir : « Barrie abrite l'enfer dans son âme. »
J'aimerais, quelques instants, vous servir de cicérone à travers la vie de cet homme si différent de nous et si semblable – lorsque nous sommes au crépuscule de nos existences. Suivez-moi de Kirriemuir, en Écosse, son lieu de naissance, à Londres, dans les Jardins de Kensington, en passant par Never (Never Never) Land, bien sûr. Chacune de ses oeuvres sera une étape de notre voyage imaginaire. Et, si nous nous égarons sur la route, nul doute qu'une immense et terrible aventure nous attend à un carrefour !
Anonymement vôtre,
Céline-Albin Faivre - (Cf. mon journal en ligne, Les Roses de Décembre... Sans oublier l'almanach barrien.)

Les roses de décembre, le blog (JIACO) d'Holly Golightly !
*** Citation reprise par Barrie dans Courage.